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La micro-entreprise

Le régime de la micro-entreprise (anciennement auto-entrepreneur) est une solution simple, rapide et accessible pour créer son activité en solo. Que vous souhaitiez tester une idée, exercer une activité complémentaire ou entreprendre à temps plein, ce statut peut être fait pour vous.

🚀 1. Créer sa micro-entreprise : les étapes clés

La création d’une micro-entreprise est gratuite, rapide et 100 % en ligne via le guichet unique des formalités (formalites.entreprises.gouv.fr).

✅ Conditions pour bénéficier du régime :

  • Être majeur ou mineur émancipé
  • Exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale
  • Ne pas dépasser les plafonds de chiffre d’affaires annuels :
  • 188 700 € pour les activités commerciales (achat/vente)
  • 77 700 € pour les prestations de services ou professions libérales

⚠️ Activités interdites ou limitées

Certaines activités réglementées ne sont pas autorisées sous ce régime (ex. : activités agricoles relevant de la MSA, certaines professions juridiques ou de santé).


💼 2. Cumuler une micro-entreprise avec un autre statut

Vous pouvez cumuler un emploi salarié et une activité de micro-entrepreneur, sous réserve du respect du contrat de travail (clause d’exclusivité, devoir de loyauté…). Le cumul est aussi possible pour :

  • Les étudiants
  • Les retraités
  • Les demandeurs d’emploi

📚 3. Se former et bien s’informer

Avant de vous lancer, vous pouvez suivre une formation gratuite à la création d’entreprise via :

  • La DGFiP
  • Les Chambres de commerce ou de métiers
  • Des structures comme France Travail ou l’Adie

💳 4. Compte bancaire et assurance : vos obligations
  • Si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives, vous devez ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité.
  • Selon l’activité exercée, une assurance professionnelle (RC pro, décennale…) peut être obligatoire ou fortement recommandée.

💰 5. Impôts et fiscalité de la micro-entreprise

🧾 Vous êtes imposé à l’impôt sur le revenu, dans l’une des deux options :

  1. Versement libératoire : paiement en même temps que vos cotisations sociales (si vous remplissez les conditions)
  2. Imposition classique : après abattement forfaitaire, selon la catégorie : BIC : activités commerciales ; BNC : activités libérales ou prestations de services

⚠️ Autres éléments à prendre en compte :

  • Franchise en base de TVA (pas de facturation de TVA sous certains seuils)
  • Cotisation foncière des entreprises (CFE), à partir de la 2ᵉ année
  • Possibilité de passer au régime réel d’imposition si plus avantageux

🩺 6. Cotisations sociales : fonctionnement et calcul

En tant que micro-entrepreneur, vous relevez de la Sécurité sociale des indépendants.

  • Les cotisations sociales sont calculées sur le chiffre d’affaires réellement encaissé
  • Elles sont proportionnelles (pas de chiffre d’affaires = pas de charges sociales)
  • Déclarations mensuelles ou trimestrielles via l’Urssaf

Vous pouvez simuler vos charges sociales sur autoentrepreneur.urssaf.fr


⛔ 7. Cesser ou suspendre son activité
  • Pour arrêter votre activité, une déclaration en ligne suffit via le guichet unique
  • Vous pouvez aussi la suspendre temporairement, sans radiation immédiate, si vous avez peu ou pas d’activité sur une période donnée

💬 Besoin d’aide pour lancer ?

Notre équipe est à votre écoute ! Réservez une session d’information gratuite et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé par un expert.

👉 Rendez-vous sur bebusinessfocus.com